Superbe anticyclone sur toute la France ! Le rassemblement de Jonzac s'annonce sous les meilleurs auspices. Alain, Philippe et moi, partons de bonne heure, avant que le soleil ne nous agresse de ses rayons brûlants. Notre monture est un ROBIN DR400 Dauphin de 120 CV. Le vol se déroule calmement et nous décidons de faire un arrêt technique à Niort, pour refueler. Il fait déjà chaud sur le tarmac. La Charente Maritime n'est plus très loin. La piste de Jonzac ne pose aucun problème particulier et nous y posons nos roues en douceur. Quelques Ménestrels sont déjà présents. Notre hôte, Alain LEGER, nous accueille chaleureusement, comme à son habitude.
Quelques boissons et quelques palabres plus tard, tous les participants étant présents, deux groupes se forment :
Pour l'un, se sera la visite de l'atelier avion d'Alain LEGER, qui construit le dernier né d'Henri NICOLLIER : le Ménestrel HN800. C'est le choix que nous faisons, Philippe et moi.
Pour le second, ce sera la visite d'une cave, qui produit deux précieux nectars locaux : le Pinot des Charentes et le Cognac. Alain se sent davantage motivé par la visite d'une cave ...
La soirée se termine dans les locaux de l'Aéroclub, où la famille LEGER, soutenue par quelques bénévoles, nous sert un délicieux repas, dans une ambiance festive, qui se poursuit tard dans la nuit.
La nuit, trop courte, se passe à la belle étoile, la chaleur du dortoir étant insupportable.
Au matin, quelques bruits de moteurs nous tirent de notre sommeil. Une escadrille de paramoteurs bourdonne déjà sur la plateforme, profitant de la fraicheur matinale et de l'absence de vent.
Le programme du jour est simple. Palabres autour des avions, puis départ en vol pour l'aérodrome de Royan où nous attend notre Déjeuner. Chacun s'organisant à sa guise, c'est par le chemin des écoliers que nous rejoignons Royan. Nous longeons la côte jusqu'à l'île d'Oléron que nous contournons d'Ouest en Est. Nous passons Fort Boyart, puis les imposants parcs à huître au Sud-Est de l'île, avant de rejoindre l'aérodrome, où nous nous posons en ordre dispersé. Le contrôleur, un peu pointilleux, recadre quelques pilotes, peu soucieux des procédures. Nous regagnons le parking, verrière entre ouverte car la chaleur sévit déjà.
Le restaurant situé sur l'aérodrome possède une grande terrasse, ombragée de grands arbres, qui sont les bienvenus. Bon repas, dans une ambiance bon enfant, comme toujours. Mais le temps passe trop vite lorsqu'est bien ensemble et nous devons déjà songer au voyage retour. Nous nous quittons amicalement, pour rejoindre nos différents ports d'attache, espérant nous retrouver l'an prochain. Le vol se déroule sans soucis, sous un ciel pur, tout juste perturbé par quelques turbulences de fin de journée.
Nous quittons l'aérodrome la tête pleine d'images, de rires, de parfums et de souvenirs inoubliables, comme à chaque fois.
René, le 9/05/2020